Saintes Vierges
Quand je voyage ou je me promène en Italie ou ailleurs, je ne manque jamais de visiter l’église, la chapelle, découvrir l’intérieur du dôme, appréhender sa volumétrie, m’attarder devant les statues, les retables.
La même image revient toujours à mon esprit : celle de l’artiste, de Rubens à Gènes ou d’un peintre dont le temps a effacé le nom, composant une scène religieuse, la posant au-dessus du maître autel, dans une chapelle en admirant le résultat à la lumière du jour ou les plus souvent à la lueur des bougies. Dans chaque église, il y a un autel consacré à la Vierge. Je les prends systématiquement en photo.
Notre-Dame de Bon secours, des sept douleurs, Vierge de la Miséricorde, je n’ai pas toujours retenu sa dénomination exacte. Je suis souvent ému par la ferveur sincère des Italiens à leurs égards. Vierges hiératiques, impassibles, Theotokos triomphantes ou Vierges de compassion à l’écoute des plus humbles, elles sont toujours fleuries avec amour. Parfois, ils l’emportent chez eux sous la forme d’une image pieuse qui veillera sur leur foyer.
La galerie jointe rassemble des Vierges des premiers temps de l’ère chrétienne à la fin du XXe siècle, de toutes techniques, peintes, sculptées, gravées, en bois, en bronze…
Quelques images du Christ ou de saintes se sont immiscées à mon insu dans ce florilège iconographique, juste pour le plaisir des yeux.
A lire : Erri de Luca, Au nom de la mère, paris, Folio, 2009
Vierge Napolitaine